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Personnes inclues |
Poussés par leur frénésie de l'or, les Espagnols avaient reconnu la côte Pacifique. p.36 |
1542 |
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Francis Drake, croisant dans le Pacifique, a sans doute été le premier à mentionner les brouillards de la région : "De 18 jours, nous ne pumes voir le soleil, tant l'air était chargé de brume". p.36
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1579 |

San Francisco
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Francis Drake
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"Chaque jour, nous avons vu des baleines naviguer vigoureusement auprès du nous", écrivait un passager du Mayflower, à l'ancre en rade de Plymouth. p.36
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1620 |
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Un marin, de retour en Europe, rapportait qu'il avait vu "d'énormes baleines qui crachaient en l'air de la vapeur comme la fumée d'une cheminée". p.36

C'était certainement des Baleines franches, espèce qui abondait sur les côtes de l'Atlantique Nord et descendait l'hiver vers les Carolines : elles devaient leur nom au fait qu'elles étaient "franches" à la chasse, c'est-à-dire flottaient lorsqu'elles étaient harponnées, au lieu de plonger. p.35
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1635 |
Atlantique Nord |
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Les habitants avaient commencés à chasser les Baleines littorales en bateau, d'abord dans de grandes barques montées par une équipe de rameurs et un harponneur, puis dans des baleinières capable de tenir la mer et de pourchasser les baleines pendant des jours ou même des semaines, jusqu'à ce que leur cargaison fut complète. p.35
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1672 |
Nantucket
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La pêche littorale battit son plein à l'année où les bateaux de Nantucket prirent à eux seuls 86 baleines. p.35
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1726 |
Salem
Edgartown
New Bedford
Massachusetts
Sag Harbor
Long Island
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Massacrés pour leur ivoire et leur graisse, les morses avaient disparu des colonies américaines. p.34
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1734 |
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Vitus Béring atteint les côtes Pacifique du Nord de la Sibérie.
Il revint chargé d'un millier de peaux de Loutre de mer, les plus belles fourrures du monde. p.37

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1741 |
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Vitus Béring
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Des explorateurs espagnols découvrirent les redwoods :
ils furent abasourdis, ont-ils rapporté, à la vue de ces "grands arbres au bois rouge d'une espèce qui nous est inconnue, aux feuilles très semblables à celles d'un cèdre, mais qui n'ont pas l'odeur du cèdre. Ne leur connaissant pas le nom, nous leurs avons donné celui de la couleur de leur bois, palo colorado". p.36
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1769 |
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Quand Gerasim Pribilof, naviguant pour le compte d'une compagnie de commerce russe, découvrir en 1786 les cinq îles volcaniques désertes de la mer de Béring qui portent son nom, la population totale des Otaries à fourrure s'élevait à cinq millions d'individus.
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1786 |
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 Extinction du Grand Pingouin
A partir du XVIe siècle, les marins y firent de constants massacres et, encore à l'époque de la Guerre d'Indépendance, ils s'y rendaient avec profit en dépit des abrupts et du ressac, car ces pingouins étaient une source de viande, d'oeufs et de plumes, plus tard on entreprit de faire fondre leur corps pour en tirer de l'huile.
Un naturaliste visitant l'île de Funk, en 1841, n'y trouva plus que des monceaux d'ossements.
Le Grand Pingouin a sans doute été le premier oiseau d'Amérique du Nord que l'Homme ait fait disparaitre. Il était vulnérable, non seulement à cause de son inaptitude à voler, mais aussi parce qu'il n'avait pas peur de l'Homme. Il était devenu rare dès 1800, et il s'éteignit en 1844, quand le dernier couple fut tué et son oeuf unique brisé au large de l'Islande. p.34

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1844 |

Labrador
Île Funk
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Extinction du Vison marin
Il est mentionné dans des récits anciens, mais on en sait peu de choses. Il n'existe de lui aucun dessin d'après nature et les seules traces de son passage sur la planète sont un unique spécimen empaillé dans une collection privée, quelques os et deux monceaux de peau découverts lors de fouilles sur le site d'un village des Premières Nations. p.34

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1860 |


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John Muir, jeune écossais explora les pays de l'Ouest
et pressentit la menace. Il dit : "Aucun doute que ces arbres feraient de bonnes charpentes après être passés par la scierie, tout comme George Washington aurait fait de la bonne nourriture au sortir des mains d'un cuisinier français". p.36
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1869 |
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John Muir

George Washington
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Extinction de l'Eider du Labrador.
On sait peu de choses de l'Eider du Labrador, si ce n'est que les Européens lui ont donné la chasse, ses derniers représentants ont survécu probablement jusque vers 1875. p.34
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1875 |

Labrador
Île St-Bonaventure
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La dernière peau de Loutre de mer vendue légalement sur le marché
atteignit le prix de 1 703,33$ p.37
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1910 |
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Un accord international assura la protection de la Loutre de mer. p.37
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1911 |
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Ce parc de toundra, ponctué de loin en loin de sapins nains, doit son nom au plus haut sommet d'Amérique du Nord : Caribous et Lagopède des saules y sont en abondance. p.34
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1917 |

Alaska
Parc national du Mont McKinley
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C'est le domaine le plus vaste qui relève du Service des Parcs Nationaux, avec des paysages qui vont de la forêt de sapins de l'Hudson à la toundra arctique. Les ours et les caribous y sont communs. Dans la Vallée de dix mille Fumées, des gaz brulant se dégagent des fissures de la roche volcanique. p.34
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1918 |

Alaska
Mon. nat. Katmai
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Si sa beauté est légendaire, grâce aux plantes et animaux fossiles que recèlent ses couches, le Grand Canyon permet aussi une véritable descente à travers le passé géologique. Entre le sommet et le fond de la vallée, le canyon comporte cinq zones biogéographiques différentes, dotées chacune de sa végétation et de sa faune propres. p.34
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1919 |
Arizona
Parc et mon. nat. du Grand Canyon
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Zone volcanique découpée par l'érosion en monolithes imposants, ce parc montagneux a été jadis la forteresse d'un chef apache nommé Cochise. Ses forêts de pins et de chênes buissonneux abritent de nombreuses espèces animales peu courantes. p.34
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1924 |

Arizona
Mon. nat. Chicarahua
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Cochise
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Des glaciers géants, les uns fixes, d'autres mouvants sont entourés de franges post-glaciaires où alternent le rocher nu et la forêt dense. Les ours et les cerfs y abondent, tandis que phoques et baleines nagent dans la baie. p.34
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1925 |

Alaska
Mon. nat. de Glacier Bay
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Cette région du désert de Sonora, avec ses cactus des espèces dites tuyaux d'orgue, saguaros et ses autres plantes xérophiles, est en même temps l'un des derniers refuges des Mouflons du désert. p.34
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1937 |

Arizona
Mon. nat. Organ Pipe Cactus
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La Baleine franche fut décimée en 50 ans.
Elle avait virtuellement disparue quand la Convention Internationale tenta tardivement - de sauvegarder les dernières réserves mondiales de baleines. p.35
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1937 |
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Au Sud de l'Alaska, on croyait la Loutre de mer complètement disparue, lorsque une bande de 94 bêtes fut découverte près de Monterey en Californie. p.37
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1938 |
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C'est, près du "Désert peint", une zone de "mauvaises terres" brillament colorées, déchiquetées par le temps en formes fantastiques, avec des arbres pétrifiés que l'érosion a dégagés et qui gisent épars sur le sol désertique. p.34
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1962 |

Arizona
Parc national Petrified Forest
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Le Congrès a assuré la protection permanente de 23 000 hectares de séquoias par la loi créant le Parc National de Redwood : ce parc, souhaité depuis longtemps par les amis de la nature, contient quelques-uns des plus vieux et des plus grands séquoias du monde. p.37
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1968 |
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La population de la Loutre de mer
a lentement progressé : on l'évalue pour l'Alaska entre 20 000 et 30 000 individus. p.37
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1974 |
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